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Portrait de Stéphanie Bottreau, Cheffe à domicile

Posté le 24/02/2020
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Nous avons eu le plaisir de rencontrer Stéphanie Bottreau, fondatrice de Cook N’Tinem, entreprise de Chef à domicile et traiteur.

Bonjour Stéphanie, pouvez-vous nous dire, d’où vient le nom Cook N’Tinem ?

Stéphanie : Cook c’est cuisiner en anglais, Tinem c’est un clin d’œil à mon ancien métier car avant je travaillais dans le milieu du vin, en maison de négoce sur la partie Asie. Une de mes anciennes collègues, qui fait maintenant partie de mon cercle le plus proche, m’avait baptisée à l’époque « Tinem » en référence au « Petit Nem ».  C’est d’ailleurs elle qui a trouvé le nom de mon entreprise.

Comment est venue votre passion pour la cuisine et votre envie d’en faire votre métier ?

Stéphanie : Ma passion, vient de ma famille : ma maman qui a cuisiné étant très jeune pour aider sa propre mère. J’ai toujours baigné dans la cuisine et étant adolescente je m’y suis plus intéressée mais toujours en tant que hobby. A 30 ans, j’ai fait un bilan de compétences et l’envie de créer mon entreprise a émergé. Comme d’après mon entourage j’avais un « petit » talent pour la cuisine, je me suis dit « Pourquoi pas ?». La perspective d’ouvrir un restaurant n’était pas dans mes projets à court ou long terme. Toutefois, l’idée de devenir Cheffe à Domicile s’est immiscée dans mon esprit avec cette envie de rencontrer mes clients chez eux afin de leur faire découvrir ma cuisine. J’ai donc fait une formation diplômante de reconversion à l’INFA de Gradignan, qui m’a donné un titre professionnel de cuisinier en restaurant.

Avez-vous fait des rencontres de Chef qui ont influencé votre cuisine ?

Stéphanie : Oui, mes 2 maîtres  de stage : Eric Bruyelle, tout d’abord, qui avait à l’époque The Market à Andernos. Il m’a pris sous aile pendant 3 semaines, je le considère comme mon parrain …j’ai repris sa crème au chocolat, par exemple, qui est un des desserts les plus appréciés dans mon 1er menu. Ses ravioles de poissons m’ont pas mal inspirées et, également, ses bouillons. Christophe Girardot vient ensuite (1 étoile au guide Michelin). Il a accepté de me prendre en stage dans ses cuisines alors même qu’il venait de recevoir sa 1ère étoile. Je leur serai éternellement reconnaissante car ils ont fait le pari de recevoir chez eux, une adulte en quête de reconversion et de sens.

Comment définirez-vous votre cuisine ?

Stéphanie : Je n’ai pas de recette emblématique, je cuisine à la curiosité, par le biais de lectures… Mon enfance en Afrique, mes études en commerce international, ma famille européenne font que ma cuisine est ouverte au monde.

Vous réalisez des ateliers culinaires, entre autres, pour les particuliers et les professionnels, avez-vous un ingrédient que vous aimez travailler en particulier ?

Stéphanie : Le poisson car les clients n’osent pas le cuisiner chez eux et je trouve qu’on peut le cuisiner de multiples façons : en raviole, en tartare, en carpaccio, cuit, en croute de sel. Il y a énormément de chose à faire puis, très basiquement, c’est vrai qu’à force de faire des recettes et de les prendre en photos, c’est plus sexy de prendre en photo du poisson que de la viande.

Est qu’il est difficile de se faire connaitre, auprès des particuliers, à Bordeaux en tant que Chef à domicile ?

Stéphanie : Le fait est qu’on commence à être un bon petit paquet de « Chef à domicile « et Bordeaux fonctionne énormément sur le réseau et sur le bouche à oreille. C’est vrai que nous sommes quelques-uns à communiquer sur nos entreprises respectives via nos sites, les réseaux sociaux. Bordeaux est, à mon sens, une ville où le réseau compte énormément. A nous d’en faire bon usage. J’ai coutume de dire qu’il y a de la place pour tout le monde. Il faut trouver le petit plus qui va faire que les personnes vont te rappeler et le plus difficile c’est de pérenniser sa clientèle.

Quel est le meilleur compliment que l’on puisse vous faire ?

Stéphanie : Là où je me suis sentie alignée avec ce que je faisais, c’était à Claouey. Une famille avait loué une villa pour fêter l’anniversaire de l’épouse de mon client. J’étais accompagnée d’Adrien (maître d’hôtel). J’essaie de faire en sorte de voir plus loin que ce qui va être servi dans l’assiette de mon client. Je souhaite offrir une véritable expérience sur mesure. C’est pourquoi, en amont, je fais en sorte de connaître mon client en échangeant avec lui afin de faire émerger son histoire. de discuter avec lui, de savoir d’où il vient, ce qu’il fait, pourquoi il fait appel à moi … 

Une fois la prestation terminée, la famille nous a rejoint en cuisine pour nous dire qu’ils avaient vécu un repas hors du temps, totalement aligné avec ce qu’on voulait donner à son /leur épouse / mère, en terme d’atmosphère, de repas, de préparation… » De par ces moments, je me suis sentie en totale adéquation et alignée avec ce que je voulais faire vivre à mes clients.

Nous remercions Stéphanie d’avoir joué le jeu des questions/réponses pour son portrait. N’hésitez pas à visiter son site internet et vous pouvez également la retrouver sur Facebook, Twitter et Instagram.

Découvrez une recette de tartare de langoustines, citron vert et kumquat imaginée par la cheffe !

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