Les différentes cultures alimentaires

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Avant tout, qu’est-ce que la “culture alimentaire” ?

La cuisine possède une grande influence dans notre culture en étant, par exemple, présente dans le cadre de célébrations par la préparation de plats typiques. Ces plats rassemblent autour d’une même table différentes nationalités et religions, ils rapprochent l’art de la cuisine avec la culture.

Par définition, la culture alimentaire, c’est la façon dont la nourriture va s’inscrire dans nos traditions, nos croyances ou nos valeurs. Elle est façonnée par notre manière de vivre, par exemple l’heure à laquelle nous mangeons.

Dans le monde, il existe différentes cultures alimentaires puisque chaque pays possède une culture qui lui est propre. Chacun possède ses pratiques, spécialités et techniques de cuisine que l’on ne retrouve pas ailleurs.

Focus sur notre culture alimentaire et celle de nos voisins :
France :

Depuis la période de la Renaissance, la cuisine française est renommée dans le monde. C’est en 2010 que le repas gastronomique français est inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO comme un art de la table.

Pour les Français, le repas est un moment très important où se mêle convivialité et partage. Nous sommes très attachés à l’habitude de consommer trois repas par jour à des horaires bien défini. Il y a le petit-déjeuner, le déjeuner entre 12h et 13h30 et enfin le dîner entre 19h et 21h.

Par ailleurs la majorité apprécient de manger sucré lors du petit-déjeuner et sont connus pour leur amour du pain frais. Ainsi, nous retrouvons sur nos tables des tartines, des viennoiseries, mais également des fruits, des laitages ou produits céréaliers.

La cuisine française repose sur des ingrédients locaux : des poissons pêchés sur la côte atlantique ou méditerranéenne. Mais aussi des viandes provenant des élevages de bétail dans nos campagnes, ou encore de la culture du raisin avec ses nombreuses vignes.

Enfin notons que nous retrouvons de la cuisine jusque dans nos expressions : avoir un « cœur d’artichaut », « mettre de l’eau dans son vin » ou encore « appuyer sur le champignon ».

Italie :

Dans la culture alimentaire Italienne, on retrouve plusieurs points communs avec la France, à commencer par sa situation géographique avantageuse. En effet, le pays est entouré par la mer méditerranéenne, une zone riche en biodiversité marine.

Pour les Italiens, le repas est un moment de la journée aussi important que pour les Français : il se partage et ne se mange jamais seul. Comme chez nous, ce sont trois repas qui sont consommés durant la journée avec une particularité pour le dîner qui peut se déguster en 5 services :

  • « antipasto » (entrée),

  • «  primo piatto » (premier plat),

  • « secondo piatto » (second plat),

  • « contorno » (accompagnement),

  • « dolce » (dessert).

Dans la cuisine Italienne, les herbes comme le basilic et le romarin, sont très présentes tout comme les légumes. On peut aussi retrouver l’huile d’olive ou des aliments à base de blé. Lorsque l’on mange des pâtes, la tradition veut que chaque plat de pâtes soit accompagné d’une sauce.  Attention, il convient de ne pas associer n’importe quelle variété de pâte à n’importe quelle sauce !

Espagne :

Du côté Espagnol, les horaires du repas sont différents : le petit-déjeuner a lieu très tôt entre 7h et 9h. Il est suivi d’une « collation » vers 10h pour tenir jusqu’au prochain repas, le déjeuner, ayant lieu vers 14h. Puis, vient le « goûter », et enfin le dîner, entre 21h et 22h.

L’été, il n’est pas étonnant de voir des personnes s’attabler après ces horaires, ainsi les restaurants suivent ce rythme et sont souvent ouverts en continu.

L’alimentation adopte ici aussi un style méditerranéen, notamment avec l’utilisation de l’huile d’olive, de charcuteries, de fromages, mais aussi de fruits et légumes. Elle est également composée de produits de la mer (poisson ou fruits de mer) et de produits carnés comme le « jamón serrano ».

Parmi les aliments consommés, nous pouvons également retrouver des abats, mais aussi des pintxos, ou encore des plats typiques comme le « pan con tomate ». Le déjeuner du dimanche en famille est une tradition et offre l’occasion de se retrouver.

 Allemagne :

Commençons par découvrir le petit-déjeuner des Allemands qui est : un menu copieux, qui peut se composer de charcuterie, pain, saucisses ou encore de bretzels.

Pour la suite de la journée, si un repas est mangé chaud lors du déjeuner, le suivant sera mangé froid et inversement. En effet, beaucoup d’Allemands ne mangent qu’un seul repas chaud par jour. Par exemple si au déjeuner vous dégustez une bonne raclette, le suivant pourra être un sandwich.

Concernant le dîner, il est consommé aux alentours de 19h et est appelé un « Abendbrot ». Il s’agit d’un repas simple, où chacun se sert parmi des aliments mis à disposition. Toutefois la tendance est à l’enrichissement, pour un dîner plus complet.

On retrouve également des bulles dans toutes les boissons (ou presque) puisque les Allemands adorent l’eau gazeuse ! Ils en ajoutent au jus de pomme (un mélange appelé « l’Apfelschorle »), mais aussi au cidre ou encore au vin blanc. Rappelons également leur grande passion pour la bière : il s’agit du troisième plus grand consommateur au monde !

N’oublions pas le « Kaffee und Kuchen » soit le goûter ! Une pause-café très appréciée qui peut être accompagné de « Käsekuche », un gâteau au fromage blanc par exemple.

Belgique

Dans leurs repas, il arrive régulièrement aux Belges de consommer le même plat d’une semaine sur l’autre. Ainsi, ils sont aujourd’hui à la recherche de nouveauté afin de casser la routine. Cela se traduit donc par l’élaboration de menu chaque semaine, qu’ils prennent le temps de cuisiner.

Ils sont amateurs de viande rouge, et ont également une consommation importante de produits laitiers et de bières. Nous pouvons aussi noter que les céréales et pommes de terre sont très utilisées dans leur cuisine. Enfin, la Belgique est réputée pour ses desserts : gaufres, spéculoos, croustillons…

Suisse

Terminons la découverte des cultures alimentaires voisines par la Suisse. C’est un pays où nous pouvons retrouver beaucoup de spécialités à base de fromage comme la raclette ou encore la fondue. Connaissiez-vous la tradition de la fondue ? Lorsque vous perdez votre morceau de pain dans le fromage, vous recevez un gage !

Parmi les autres spécialités du pays, nous pouvons citer la pomme de terre. Dégustez des Rostï (des galettes de pomme de terre) ou encore un « Älplermagronen ». Il s’agit d’un gratin qui se compose de pommes de terre, macaronis, crème et oignon.

Nous pouvons aussi mentionner les pommes, l’avoine ou encore le chocolat suisse. Réinventé au XIXe siècle, le chocolat suisse est aujourd’hui une des plus grandes spécialités du pays. Très apprécié par la population, le pays a obtenu la première place du classement mondial pour la consommation de chocolat en 2011.

Quelles que soient les cultures alimentaires, le repas reste le dénominateur commun. Il s’agit d’un moment de partage et une occasion de se retrouver. De nombreux points communs sont à retrouver entre certaines cultures, souvent liés à leur situation géographique grâce à leurs ressources marines. Il n’en reste pas moins que chaque pays possède ses propres spécificités.

Après avoir exploré les cultures de certains pays d’Europe, mettez cap sur la france, avec nos recommandations de brunchs à Bordeaux

L’histoire du Roquefort

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Le Roquefort est l’appellation d’origine qui désigne un fromage français à pâte persillée élaborée exclusivement avec des laits crus de brebis. Mais, connaissez-vous la légende de ce fromage ?

Découvrons ensemble l’histoire du Roquefort. Dans un premier temps, une légende raconte qu’un berger préférant courir les femmes plutôt que de s’occuper de ses brebis, aurait oublié sa pitance dans une grotte. Celle-ci était composée de pain et de caillé de brebis.

Quelques temps plus tard, en retournant dans la grotte, le berger a retrouvé son morceau de pain et son caillé, recouvert d’une pellicule de moisissure bleue ! Cette moisissure porte le nom de Penicillium roqueforti et permet de transformer le fromage en roquefort.

Roi des fromages selon Diderot et d’Alembert, le Roquefort est la plus ancienne Appellation d’origine fromagère, obtenue en 1925. Avant cette date, il était fabriqué avec du lait de chèvre et du lait de brebis. Aujourd’hui, il est exclusivement élaboré avec des brebis de race Lacaune.

Depuis une vingtaine d’années, l’histoire du Roquefort continue. Le formage fait partie de la gastronomie en étant l’ingrédient principal de nombreuses recettes, allant des salades aux sauces pour la viande en passant par les pâtisseries salées.

Le roquefort est un fromage à pâte persillée, pesant en moyenne 2,7 kg et présenté sous la forme d’un cylindre de 19 à 20 cm de diamètre. Il est de couleur blanc crème ou ivoire à l’extérieur. À l’intérieur, sa couleur ivoire est persillée de moisissures grises, bleues ou vertes. Lorsque vous le dégustez, il offre une structure friable à crémeuse.

Ensuite, la période de consommation idéale s’étale d’avril à octobre, après un affinage de 5 mois. Conservez-le dans son emballage d’origine ou dans un papier aluminium afin de le préserver du dessèchement. Vous pouvez égalemment le placer au fond du réfrigérateur ou dans une cave fraîche. Enfin, pour éviter tout désagrément, il est important de la garder à température ambiante environ une heure avant la consommation. Et surtout : évitez les brusques changements de températures !

Vous aimez les petites anecdote de Toque Histoire ? Continuez votre lecture avec l’histoire du poulet Marengo !

La petite histoire de la pêche Melba

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Présent sur la carte de nombreux restaurants, ce dessert fait partie des incontournables des coupes glacées.

Tout d’abord, le nom de la pêche Melba lui est donné en l’honneur de la soprano colorature australienne Helen Porter Mitchelle, aussi appelée Nellie Melba de son nom de scène.

En 1894, elle donne une représentation à Covent Garden, un quartier de Londres. La cantatrice invite Auguste Escoffier, chef cuisinier à l’hôtel Savoy, à assister à la représentation de l’opéra de Richard Wagner où elle interprète Lohengrin.

L’histoire de la pêche melba

Ainsi, pour la remercier, il décide de lui créer un dessert. Il le présente dans une timbale d’argent posée entre les ailes d’un cygne de glace faisant référence à l’opéra. Cette timbale est remplie de glace à la vanille, sur laquelle sont disposées des pêches pochées. Un coulis de framboises fraîches et un voile de sucre filé recouvre le tout.

Tout d’abord, la pêche Melba s’appelle la « pêche au cygne », puis elle est rebaptisé dans un second temps en 1899, à l’inauguration de l’hôtel Carlton de Londres, avec son nom actuel.

Par la suite, Escoffier décrit sa recette telle quelle : « Pocher les pêches au sirop vanillé. Les dresser en timbale sur une couche de glace à la vanille et les napper de purée de framboise. »

Ainsi les ingrédients de base sont de la glace à la vanille, des pêches et une purée de framboises fraîches. En revanche, la chantilly et les amandes sont ajoutées bien plus tard.

Enfin la pêche Melba existe aussi en fraise Melba où les fraises prennent la place des pêches.

Vous connaissez maintenant l’histoire de la pêche melba ! Si vous être curieux, nous vous recommendons de réaliser votre propre coupe glacée de pêche melba avec notre recette !

Nous vous disons à très vitre pour un nouveau voyage dans le temps avec Toque Histoire.

L’histoire du poulet Marengo

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L’histoire du poulet Marengo est née d’un fait remontant aux années 1800

Il s’agit d’un plat traditionnel de la cuisine française, à base de morceaux de poulet mijotés dans une sauce à la tomate et au vin blanc.

Découvrons l’histoire du poulet Marengo. Le 14 juin 1800, a lieu la bataille de Marengo, pendant laquelle s’affronte Napoléon Bonapart et l’armée autrichienne. Il s’agit à l’époque du premier consul de France et futur empereur français, ainsi que du feld-maréchal baron : Michael Friedrich Benedikt von Melas.

Après sa victoire, Napoléon est affamé et réclame une poularde à l’un de ses cuisiniers attitrés, Dunant de son véritable nom François Claude Guignet. Mais les autrichiens avaient interceptés les fourgons de l’armée française contenant vivres et ustensiles de cuisine.

Dunan chargea plusieurs officiers de partir à la recherche d’ingrédients autour du champ de bataille afin de pouvoir contenter Napoléon. Ils rapportèrent des œufs, des croûtons, des tomates, de l’ail, de l’huile d’olive, une volaille, des écrevisses, une poêle et du vin blanc.

Selon la légende, Dunan découpa le poulet au sabre et le plaça dans la poêle contenant de l’huile d’olive. Puis il ajouta ail, tomates, vin blanc et écrevisses. Il accompagna la fricassée de croûtons et d’œufs frits et servit le tout à Napoléon.

Celui-ci fut conquit, il adora tellement ce plat qu’il ordonna à son cuisinier de lui servir ce plat avant chaque bataille en guise de porte-bonheur.

Et après ?

Par la suite, la recette du poulet Marengo, eut beaucoup de succès dans les restaurants parisiens mais avec une recette parfois adaptée. L’huile d’olive, les tomates et le vin blanc restaient, en revanche les écrevisses demeuraient en option. Le poulet Marengo contribua au 19e siècle à rendre populaire la tomate et l’huile d’olive dans le nord de la France.

C’est ainsi qu’est née l’histoire du poulet Marengo ! Cette célèbre recette de cuisine française a depuis été déclinée. Par exemple en veau Marengo ou bien encore en lapin Marengo.Réalisez votre propre poulet Marengo avec notre recette revistée !

L’histoire du Paris-Brest

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Ce gâteau est l’un des classiques de la pâtisserie française mais savez-vous d’où il tient son nom ? Découvrons ensemble l’histoire du Paris-Brest.

Nous sommes en1891 et Pierre Giffard est rédacteur en chef du Petit Journal, un quotidien parisien vendu à un million d’exemplaires. Il souhaite démontrer la praticité de la bicyclette à tout le monde, et organise alors une course de vélos de 1 200km à réaliser dans un délai de 7 jours.

C’est ainsi que le premier Paris-Brest-Paris voit le jour. Le 6 septembre 1891, rue La Fayette, devant l’immeuble du Petit Journal, 211 cyclistes s’élancent.

Sur ce parcours, les coureurs passent par la commune de Maisons-Laffitte où le pâtissier Louis Durand a l’idée de rendre hommage à cette course. Il créé donc une patisserie, de forme ronde avec un creux au milieu, qui représente une roue de vélo.
Ce gâteau se compose d’une pâte à choux fourrée d’une crème mousseline pralinée et parsemée d’amandes effilées. À l’origine, les premiers Paris-Brest étaient garnis de rayons en pâte à pain pour les rayons d’une roue.

En 1930, le fils de Louis Durand, Paul Durand, souhaite déposer un brevet sur la création de son père. Or, le Paris-Brest est déjà largement diffusé au niveau national et sa demande est alors rejetée.

En 2012, un sondage de TNS-Sofres, le classe en 15e position des desserts préférés des Français.

Depuis, le Paris-Brest a eu d’autres noms tels que Paris-New York, Paris-Nice ou encore Paris-Metz (lors du lancement de la ligne TGV Paris-Metz).

Vous connaissez désormais l’histoire du Paris-Brest ! Si vous êtes curieux, nous vous invitons à découvrir l’histoire du poulet Marengo.

L’histoire de la pomme de terre

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Elle fait maintenant partie de notre alimentation quotidienne, mais ce ne fut pas toujours le cas. Découvrez l’histoire de la pomme de terre !

En effet, ce légume originaire des Andes et cultivé depuis l’époque néolithique, a eu beaucoup de difficultés à se faire apprécier en France. Jusqu’à la fin du 18ème siècle, le peuple français se méfie car la pomme de terre. D’un point de vue botanique, elle se classe parmi les morelles (Solanum) qui comptent parmi elles plusieurs plantes  vénéneuses ou réservées à un usage médicinal. On lui prêtait également la faculté de transmettre la lèpre et en 1748, un arrêt du Parlement de Paris en interdit la culture dans le nord de la France.

La pomme de terre est introduite dans les Vosges, où sa culture est irrégulière, à la fin du 16e siècle. Ensuite, elle est introduite en 1771 dans le Périgord mais ne connait pas le succès.

Antoine Parmentier

C’est grâce au pharmacien Antoine Parmentier, que l’histoire de la pomme de terre commence, car sa consommation se démocratise. Captif des Prussiens, durant la guerre de Sept Ans et libéré en 1766, il découvre les vertus nutritives de la pomme de terre qui était la principale nourriture des prisonniers.

À la suite des famines survenues en France en 1769 et 1770, l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté lance en 1771, un concours ayant pour thème : « Indiquez les végétaux qui pourraient suppléer en cas de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation ». Le 24 août 1772, c’est le mémoire de Parmentier qui remporte le premier prix et la Faculté de médecine de Paris déclare la pomme de terre sans danger, ce qui lève l’interdiction de 1748.

La découverte des vertus nutritives de la pomme de terre

Antoine Parmentier

C’est grâce au pharmacien Antoine Parmentier, que la consommation de la pomme de terre se démocratise. Captif des Prussiens, durant la guerre de Sept Ans et libéré en 1766, il découvre les vertus nutritives de la pomme de terre qui était la principale nourriture des prisonniers.

À la suite des famines survenues en France en 1769 et 1770, l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté lance en 1771, un concours ayant pour thème : « Indiquez les végétaux qui pourraient suppléer en cas de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation ». Le 24 août 1772, c’est le mémoire de Parmentier qui remporte le premier prix et la Faculté de médecine de Paris déclare la pomme de terre sans danger, ce qui lève l’interdiction de 1748.

“Le pain des pauvres”

Le 31 mai 1785, alors que la sécheresse touche de nombreuses régions françaises, le roi Louis XVI ordonne de publier une « Instruction sur les moyens de suppléer à la disette des fourrages, et d’augmenter la subsistance des bestiaux ». Cela mentionne que « les pommes de terre et les diverses espèces de choux et de navets, forment une excellente nourriture pour le bétail, et surtout pour les vaches, auxquelles elles procurent un lait abondant et de bonne qualité ».

C’est à ce moment-là, que Parmentier réussi à obtenir l’appui du roi Louis XVI et de ses conseillers pour inciter la population à consommer des pommes de terre. Il met en place un stratagème consistant à faire garder les champs de culture de pommes de terre dans la plaine des Sablons, donnant ainsi l’impression qu’il s’agissait d’une culture précieuse, uniquement pour les nobles. La garde étant levée la nuit, la population en profitait pour voler les légumes et ainsi contribuer à leur diffusion dans le bassin parisien. Le roi Louis XVI, qui porte la fleur de pomme de terre à la boutonnière, le félicite en ces termes : « La France vous remerciera un jour d’avoir inventé le pain des pauvres. »

Le Roi Louis XVI, entouré de sa cour et s'adressant à Antoine Parmentier

Aujourd’hui, la pomme de terre rencontre du succès même auprès des élites. On la surnomme : le « légume de la cabane et du château ». Maintenant que vous connnaissez l’histoire de la pomme de terre, découvrez comme cuisiner des pommes de terres au four !